Pour en finir avec les mauvais jours, contre la crise, prenons la rue !
Le
gouvernement « socialiste » poursuit l'entreprise de démolition sociale
engagée par son prédécesseur UMP. Les attaques contre le monde du
travail, la jeunesse, et les classes populaires déferlent les unes après
les autres. La casse sociale s'apparente à une braderie généralisée où
le moindre acquis arraché de hautes luttes par nos anciens est désormais
dans le collimateur des vautours de la finance et du patronat.
Pour
faciliter les licenciements économiques la loi a été modifiée. Pour
dézinguer la sécurité sociale, 35 milliards ont été offerts au patronat
sans contre partie. Pour démolir les services publics, les notions de
rentabilité et de contrôle social ont été généralisées. Pour battre en
brèche les retraites, la durée de cotisation a été allongée. Pour lutter
contre le chômage, la précarité s'est institutionnalisée.
Cette
déferlante de mauvais coups fragilise le niveau de vie des classes
populaires. Le crise s'est inscrite dans la durée. La vie chère n'est
malheureusement pas un slogan mais une réalité pour bon nombre d'entre
nous. Les loyers ou les prix en supermarché sont devenus affolants.
Quand les fins de mois étaient difficiles hier, elles le sont désormais
bien plus tôt… Nous avons tous un proche au chômage ou en contrat de
courte durée qui alterne les convocations à Pôle emploi, les missions
d'intérims et les CDD non renouvelables… Est ce là le modèle de société
que nous souhaitons léguer aux nouvelles générations ?
Pendant ce
temps, le mécontentement gronde mais trop d'entre nous se trompent de
colère. La division et les diversions racistes, sexistes et homophobes
organisées par la droite réactionnaire et l'extrême droite détournent
une partie de la colère populaire. Le patronat, les spéculateurs, les
gros propriétaires et le monde de la finance peuvent dormir tranquille
et poursuivre leurs petites opérations antisociales.
Pour en finir
avec les mauvais jours, pour renverser la tendance, interdire les
licenciements, titulariser les précaires de la fonction publique et du
privé, sauver nos retraites et la Sécurité Sociale, pour en finir avec
les discours racistes et sexistes, nous ne pouvons compter que sur
nous-mêmes et le renforcement des solidarités. Il est temps, de
s'organiser et d'engager le bras de fer contre le capitalisme et le
patronat pour reprendre ce qu'ils nous ont volé.
Pour nous la
solidarité est une arme. Face à leur crise, nous entendons faire vivre
l'entraide. Ne restons pas seuls face à un licenciement, un avis de
radiation du Pôle Emploi, une ordonnance d'expulsion du territoire...
Unissons-nous et battons-nous ! Ici à Marne la Vallée, un regroupement
de syndicats, d'associations et d'organisations politiques a décidé de
célébrer pour la 3e année consécutive le 1er mai en banlieue, au plus
près de nos lieux de travail, de vie ou d'étude.
Ce 1er mai 2014,
nous invitons les travailleur-se-s, les chômeurs-se-s, les précaires,
les retraité-e-s, les jeunes, les habitant-e-s des quartiers populaires
avec ou sans papiers de Marne la Vallée et alentours à descendre dans la
rue pour participer à cette marche fraternelle et offensive et à se
rendre à la manifestation l'après-midi à Paris !
MANIFESTATION JEUDI 1er MAI RDV à 10H30 sur la dalle du Champy - RER Noisy Champs
Puis
de 12h à 13h30 sur la dalle du Champy pour un rassemblement festif
(chorale « le chant libre », buvette & grillades à prix libre !)
premiers
signataires : Sud CSTB, , Solidaires étudiant-e-s MLV, Sud Education
Noisy/Champs, Sud Santé Sociaux 93, Sud rail Paris Est SNUipp-FSU Noisy
le Grand, SNU 77, UL Solidaires Chelles, Neuilly, MLV, UL CNT Chelles
& Marne la Vallée, Réseau de Luttes contre le Fascisme-Banlieue Est,
Collectif Romeurope Val Maubuée, Turbulences, NPA Noisy le Grand, Front
de Gauche Noisy le Grand (Citoyens, FASE-CUGA, PCF Noisy le Grand,
PG)...