1er mai à MLV : contre l’austérité et le racisme, luttons ensemble !
Les grosses entreprises battent de nouveaux records pour
leurs bénéfices et les super-riches se gavent. Pourtant, depuis 7 ans,
on nous raconte la même histoire : « La France va mal, c’est la crise,
donc on doit tous faire des efforts, voilà l’austérité ». Pour les
patrons, soutenus par chaque gouvernement, c’est une occasion inespérée
pour démolir nos droits.
Chaque fin de mois, c’est la même musique : les chiffres du chômage
tombent, les files d’inscriptions à la CAF et à Pôle Emploi explosent.
Le gouvernement « socialiste » applique, comme la droite hier, ce que le
patronat veut toujours faire : réduire à peau de chagrin nos droits
pour « libérer » le travail. La mélodie, nous la connaissons par cœur.
Les services publics sont montrés du doigt et doivent devenir
rentables : la Poste, les hôpitaux, l’université... La sécurité sociale
doit laisser la place aux complémentaires santé et aux fonds de
pension : « Chacun pour soi ! ». Dans le privé, avec la loi Macron, les
représentants du personnel, les Prud’hommes et même l’Inspection du
Travail sont menacés : « Chaque salarié n’a qu’à négocier avec son
patron ! » Le travail en soirée et le dimanche, qui touche en priorité
les femmes, est généralisé pour le commerce : « désolé si tu vis seule
avec ton bébé, il se gardera tout seul... »
Pendant ce temps-là, le patronat, les propriétaires et le monde de la
finance peuvent dormir tranquilles. Le carnage social et écologique ne
les concerne pas. Pour eux ce n’est pas la crise. Le système n’est pas
en faillite. Selon Oxfam l’an prochain le patrimoine des 1 % les plus
riches dépassera celui des autres 99 % de la population mondiale. En
2015 les milliardaires sont deux fois plus qu’en 2010 ! Ils possèdent 7
000 milliards de dollars de fortune ! L’austérité n’est là que pour
maintenir, voire augmenter, leur taux de profit !!!
La colère gronde contre ce petit cercle qui nous impose les
politiques libérales. Alors les gouvernements nous désignent des
bouc-émissaires, comme l’extrême-droite sait le faire : « c’est pas la
faute à nos braves patrons, c’est la faute à ce mec au RSA parce qu’il
travaille pas et c’est la faute à cet étranger-là parce qu’il
travaille ! ». Tout est bon pour transformer notre haine du système en
une haine de l’autre. Le racisme sert à diviser les classes populaires.
Le Front National et les intégrismes religieux espèrent bien en
profiter.
Face au racisme, au sexisme ou à l’homophobie, nous ne ferons aucune
concession ! Les discriminations à l’emploi ou au logement, la
stigmatisation des quartiers populaires, la chasse aux sans-papiers et
aux roms sont intolérables. Pour nous, la solidarité est une arme. Face à
leur crise, nous entendons faire vivre l’entraide et la justice
sociale. Évitons le piège du racisme et luttons ensemble contre nos
exploiteurs. Ensemble nous pouvons gagner et faire respecter nos
droits !
Retrouvons-nous à nouveau le 1er mai 2015 à 10h30 dans le quartier du Champy pour marcher contre le racisme et l’austérité !