Le changement ! Ce sont nos luttes qui le feront !
Leur crise, nous la payons quotidiennement au prix fort:
licenciements, chômage, précarité, racisme, discriminations, expulsions
de logement, reconduites à la frontière, vie chère, répression, casse
des services publics ou démantèlement de la sécurité sociale... ça
suffit !
Depuis plusieurs mois, les annonces des plans dits sociaux se
multiplient sous le regard complice d'un gouvernement qui accompagne le
monde de la finance et du capital.
De nombreux secteurs comme l'industrie, les télécommunications, le
bâtiment, les transports… subissent une véritable saignée. Des
licenciements en cascades, des nouveaux retraités non remplacés, des
départs volontaires encouragés… Dans les services publics (écoles,
hôpitaux, collectivités territoriales…), la situation n'est guère plus
enviable. Le gel des salaires, le recours aux contrats précaires, la
diminution des effectifs et les privatisations rampantes impactent aussi
bien les salariés que les usagers !
Pendant ce temps là, les files d'attentes à la CAF, ou à Pôle Emploi
explosent. Les « licenciés économiques » de fraîche date rejoignent le
bataillon des chômeurs au coté des intérimaires n'ayant plus de missions
ou des précaires de la fonction publique non titularisés…
Au niveau de nos droits, la braderie continue. Pour soi-disant
sécuriser nos parcours le gouvernement, le patronat et certains «
partenaires sociaux » minoritaires se sont mis d'accord pour faciliter
les licenciements et accroître la flexibilité des travailleurs ! Les
prochaines négociations UNEDIC destinées à définir les règles de
l'indemnisation du chômage pour les années à venir s'annoncent
inquiétantes, il en va de même pour les retraites complémentaires
aujourd'hui et le régime général demain.
Pour renverser la tendance, interdire les licenciements, titulariser
les précaires de la fonction publique et du privé, sauver nos retraites
et la Sécurité Sociale, pour en finir avec les divisions racistes et
sexistes, nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes et le renforcement
des solidarités.Il est temps, de s'organiser et d'engager le bras de fer
contre le capitalisme et le patronat pour reprendre ce qu'ils nous ont
volé.
Pour nous la solidarité n'est pas juste un slogan. Face à leur crise,
nous entendons faire vivre l'entraide. Ne restons pas seuls face à un
licenciement, un avis de radiation du Pôle Emploi, une ordonnance
d'expulsion du territoire... Unissons-nous et battons-nous !
Ici à Marne la Vallée, un regroupement de syndicats, d'associations et
d'organisations politiques a décidé de célébrer le 1er mai en banlieue,
au plus près de nos lieux de travail, de vie ou d'étude.
Ce 1er mai 2013, nous invitons les travailleur-se-s, les
chômeurs-se-s, les précaires, les retraité-e-s, les jeunes, les
habitant-e-s des quartiers populaires avec ou sans papiers de Marne la
Vallée et alentours à descendre dans la rue pour participer à cette
marche fraternelle et offensive et à se rendre à la manifestation
l'après-midi à Paris !
premiers signataires : Solidaires CSTB, Solidaires Industrie
francilien, Solidaires étudiant-e-s MLV, Sud Education UMLV, Sud Santé
Sociaux 93, SNUipp-FSU Noisy le Grand, UL CGT Noisy le Grand, UL CNT
Chelles & Marne la Vallée, Collectif Université en Vrac MLV, Ras
l'Front MLV, Turbulences, NPA Noisy le Grand, Front de Gauche Noisy le
Grand (Citoyens, FASE-CUGA, PCF Noisy le Grand, PG)...